Le lieu-dit, « la Pointe Raquet » se situe à l’extrême limite d’Enghien et de Soisy. Loin des centres-villes, ce quartier a l’allure d’un petit village. Les commerces alimentaires sont réunis autour de la gare du petit train Enghien-Montmorency. Deux cafés, espaces de convivialité, tissent le lien social. Le petit train, avec ses allées et venues, rythme la vie du quartier.
Pourtant, dès 1945, il est l’objet de critiques de toutes parts. Il n’y a que les lycéens et les amoureux pour le défendre. Personne ne veut l’aider à se moderniser, ni les trois municipalités concernées, ni la SNCF, ni la Compagnie Enghien Montmorency, ni l’Etat.
C’est ainsi que le 30 juin 1954, il effectue son dernier voyage. Le premier Juillet , ce sont les autobus de la C.T.U (Compagnie des Transports Urbains) qui prennent le relais. Au début des années soixante une belle opportunité de désenclaver Montmorency se présente. La RATP propose d’effectuer ses essais de métro sur pneumatiques, sur l’emprise du petit train. La municipalité de Montmorency refuse. Monsieur Rulhmann, l’ingénieur RATP promoteur de ce procédé qui équipe la ligne de métro Vincennes-Neuilly, habite rue des Loges à Montmorency.
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